( ? – 22 juillet 1147)
L'actualité et l'histoire à travers les armoiries, les drapeaux, les décorations et la généalogie.
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Archevêques de Lyon - Pierre
Pierre
( ? - Acre, 29 mai 1139)
( ? - Acre, 29 mai 1139)
Evêque de Viviers (v.1125)
puis Archevêque de Lyon (1131)
puis Archevêque de Lyon (1131)
Légat en France (v.1131)
Commémoration de la naissance du Roi Louis-Philippe Ier des Français
Aujourd'hui 6 octobre 2013, commémoration du 240e anniversaire de la naissance de Louis-Philippe Ier d'Orléans, Duc d'Orléans, Roi des Français.
Louis-Philippe Ier d'Orléans
Archevêques de Lyon - Renaud de Semur
Bienheureux Renaud de Semur
( ? - 7 août 1129)
Abbé de Vézelay
( ? - 7 août 1129)
Abbé de Vézelay
Archevêque de Lyon (1129)
Légat en France (1129)
Archevêques de Lyon - Présentation
Probablement fondée en 43 av. J.C., par le Consul romain Lucius Munatius Plancus, l’actuelle ville de Lyon connaît dès son origine, en raison de son positionnement au confluent du Rhône et de la Saône, une importance, politique, stratégique et économique de premier rang dans la partie occidentale de l’Empire Romain.
Dès le second siècle de notre ère, vers 150, une communauté chrétienne y prend forme sous l’impulsion de Saint Pothin, prêcheur probablement venu du Levant et traditionnellement reconnu comme premier Evêque de la ville. Celui-ci, avec plusieurs de ses condisciples, au nombre desquels la fameuse Sainte Blandine, y connaîtra le martyre en 177.
Remplacé par Saint Irénée, c’est sous le très long épiscopat de ce dernier, presque 50 ans, que l’Eglise connaît à Lyon son véritable essor, suite à quoi le Diocèse est, dès le IIIe siècle, élevé au rang d’Archidiocèse Métropolitain.
L’éclatement de l’Empire Romain ne bloque pas le développement de Lyon, qui devient la ville principale du Royaume des Burgondes, puis de Royaume de Bourgogne.
En 1078, le Pape Grégoire VII accorde à l’Archevêque de Lyon le titre de "Primat des Gaules", lui accordant ainsi de jure la prééminence sur les quatre provinces ecclésiastiques de l’ouest du Rhin .
Le développement spirituel, va alors croître en parallèle au développement politique des pouvoirs de l’Archevêque. A la mort du Roi Rodolphe III de Bourgogne, son demi-frère Burchard, Archichancelier du Royaume est alors Archevêque de Lyon, et il parvient à se faire reconnaître dans l’héritage du Roi pour la suzeraineté sur la ville de Lyon. Après des décennies de conflit avec une partie du clergé et de la bourgeoisie lyonnaise, ainsi que ses puissants voisins, tout particulièrement le Comte de Forez, un accord de partage fini par être conclu en 1173, au titre duquel, l’Archevêque et les Chanoines de Lyon reçoivent, avec le titre de Comte , l’autorité sur la ville de Lyon, tandis que le Comte de Forez reçoit l’essentiel des territoires que possédait l’Archevêché à l’ouest du Rhône.
Si ce n’est l’octroi au cours du Moyen-Age, après il faut le dire une série de révoltes, de grandes libertés communales aux bourgeois lyonnais, la situation reste en l’état jusqu’à la Révolution. Lyon, est alors une ville au commerce prospère, et à l’activité intellectuelle et religieuse active. L’Archevêché de Lyon, bien que dépourvu de Pairie , est l’une des places les plus recherchées au sein de l’Episcopat français, tant par les revenus qu’il procure que par la position spirituelle et sociale qu’il recouvre, à la tête duquel quelques un des prélats français les plus importants s’y succéderont.
Durant cette période, Lyon a pour suffragants les Diocèses d'Autun, de Chalon-sur-Saône, de Langres et de Mâcon.
Dans le courant du XVIIIe de nouveaux diocèses vont venir s'y adjoindre, celui de Dijon, créé en 1731, celui de Saint-Claude, établi en 1742 par sécularisation de l'Abbaye du lieu, celui de Chambéry, créé en 1779, et enfin celui de Moulins, créé en 1787.
Avec la Révolution Française, les choses sont bouleversées. L’Archevêque et le Chapitre perdent leurs pouvoirs politiques. Puis, avec la "Constitution civile du Clergé" l’ancienne carte ecclésiastique est abolie, chaque département devenant le siège d’un Diocèse, avec des Evêques élus par les assemblées départementales. La crise provoquée par cette loi sera majeure, de nombreux Prêtres et Evêques "réfractaires" sont arrêtés ou contraints à l’exil et de nouveaux Evêques "constitutionnels" nommés à leur place. Le Diocèse de Lyon devient Diocèse du Rhône-et-Loire, puis après la division du département du Diocèse du Rhône, avec rang métropolitain, sous le titre de Métropole du Sud-Est, et couvrant les départements du Rhône-et-Loire (puis du Rhône et de la Loire), du Puy-de-Dôme, du Cantal, de la Haute-Loire, de l’Ardèche, de l’Isère, de l’Ain et de la Saône-et-Loire
Il faudra attendre la signature du Concordat de 1801 pour que la situation s’apaise.
Au titre de cet accord, les Evêques "constitutionnels" sont démis, tandis que le Pape demande en parallèle aux anciens Evêques "réfractaires" encore vivants leur démission formelle. De nouveaux prélats "concordataires" sont proposés par le Premier Consul (et bientôt Empereur) au Pape qui ensuite les nomme formellement.
La Révolution n’a pas pour autant détruit l’importance spirituelle de Lyon, et justement dans le cadre du Concordat, Bonaparte réserve l’important Archevêché de Lyon à son oncle Joseph Fesch.
Lyon conserve son rang métropolitain, avec maintenant pour suffragants, les Diocèses de Chambéry, Grenoble, Mende et Valence.
A la Restauration, le nouveau concordat de 1822, modifie la province métropolitaine de Lyon, en lui accordant pour suffragants les Diocèses d'Autun, de Saint-Claude, de Dijon, de Grenoble et de Langres. Simultanément, l’Archevêque de Lyon adjoint à son titre celui de l’Archevêché supprimé de Vienne.
De son côté, le Cardinal Fesch est contraint à un exil qui le conduira à terminer sa vie à Rome, loin de toute activité politique. Toutefois, demeurant toujours Archevêque de Lyon en titre, son Diocèse sera en conséquence et jusqu’en 1839 dirigé par des Administrateurs apostoliques, Archevêques responsables d’un autre Diocèse, chargés d’assurer sans en porter le titre, l'administration religieuse et temporelle du diocèse et de la province métropolitaine.
De cette époque débute la baisse de l’influence politique des Archevêques lyonnais, qui vont progressivement se recentrer sur leur mission pastorale, y compris même lors de la fameuse révolte des canuts de 1831, où l’Archevêque (Administrateur apostolique) de Pins, dont les opinions légitimistes il est vrai connues et reconnues, ne l’incitaient évidemment pas à soutenir le gouvernement orléaniste, plaça son action sur un strict plan religieux et social, sans prendre parti politiquement et publiquement pour un camp ou l’autre.
Avec l’avènement de la République en 1871 et la montée de l’anticléricalisme d’Etat, la situation se tendra un peu, toutefois, Lyon demeure moins réceptive que d’autres à la dialectique républicaine, de sorte que même la crise de 1905, et son point d’orgue, la loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat n’y entrainent pas de crise aussi aiguë qu’en d’autres lieux du pays.
L’Archevêque de Lyon est devenu un pasteur, qui, sans doute plus tôt que d’autres, s’est éloigné de l’essentiel des considérations de politique nationale, pour se recentrer sur les dimensions sociales et spirituelles de son ministère. Le meilleur exemple que nous pouvons donner à ce constat réside certainement dans l’activité du Cardinal Gerlier durant la seconde guerre mondiale. En 1942, il fait lire dans toutes les églises de sa province une lettre restée fameuse sur les "limites des droits de l’Etat" et organise dans les paroisses sous son autorité, à travers les écoles catholiques, les séminaires, les monastères, les abbayes et les églises de véritables filières de protection et de sauvetage des juifs, action qui lui vaudra en 1980, à titre posthume, la distinction de "Justes parmi les Nations" accordé par le Mémorial de Yad Vashem.
Sur le plan de l'organisation, la grande refonte de la carte ecclésiastique française de 2002, modifie la province issue de 1822. L'Archevêché de Diocèse de Lyon et Vienne reçoit pour suffragants les Diocèses d'Annecy, de Belley-Ars, de Chambéry, Maurienne et Tarentaise, de Grenoble, de Saint-Etienne, de Valence et de Viviers.
Enfin en 2006, Lyon retrouve son intitulé originel de Diocèse de Lyon, tandis que le titre de Vienne est repris par l'Evêque de Grenoble.
Dès le second siècle de notre ère, vers 150, une communauté chrétienne y prend forme sous l’impulsion de Saint Pothin, prêcheur probablement venu du Levant et traditionnellement reconnu comme premier Evêque de la ville. Celui-ci, avec plusieurs de ses condisciples, au nombre desquels la fameuse Sainte Blandine, y connaîtra le martyre en 177.
Remplacé par Saint Irénée, c’est sous le très long épiscopat de ce dernier, presque 50 ans, que l’Eglise connaît à Lyon son véritable essor, suite à quoi le Diocèse est, dès le IIIe siècle, élevé au rang d’Archidiocèse Métropolitain.
L’éclatement de l’Empire Romain ne bloque pas le développement de Lyon, qui devient la ville principale du Royaume des Burgondes, puis de Royaume de Bourgogne.
En 1078, le Pape Grégoire VII accorde à l’Archevêque de Lyon le titre de "Primat des Gaules", lui accordant ainsi de jure la prééminence sur les quatre provinces ecclésiastiques de l’ouest du Rhin .
Le développement spirituel, va alors croître en parallèle au développement politique des pouvoirs de l’Archevêque. A la mort du Roi Rodolphe III de Bourgogne, son demi-frère Burchard, Archichancelier du Royaume est alors Archevêque de Lyon, et il parvient à se faire reconnaître dans l’héritage du Roi pour la suzeraineté sur la ville de Lyon. Après des décennies de conflit avec une partie du clergé et de la bourgeoisie lyonnaise, ainsi que ses puissants voisins, tout particulièrement le Comte de Forez, un accord de partage fini par être conclu en 1173, au titre duquel, l’Archevêque et les Chanoines de Lyon reçoivent, avec le titre de Comte , l’autorité sur la ville de Lyon, tandis que le Comte de Forez reçoit l’essentiel des territoires que possédait l’Archevêché à l’ouest du Rhône.
Si ce n’est l’octroi au cours du Moyen-Age, après il faut le dire une série de révoltes, de grandes libertés communales aux bourgeois lyonnais, la situation reste en l’état jusqu’à la Révolution. Lyon, est alors une ville au commerce prospère, et à l’activité intellectuelle et religieuse active. L’Archevêché de Lyon, bien que dépourvu de Pairie , est l’une des places les plus recherchées au sein de l’Episcopat français, tant par les revenus qu’il procure que par la position spirituelle et sociale qu’il recouvre, à la tête duquel quelques un des prélats français les plus importants s’y succéderont.
Durant cette période, Lyon a pour suffragants les Diocèses d'Autun, de Chalon-sur-Saône, de Langres et de Mâcon.
Dans le courant du XVIIIe de nouveaux diocèses vont venir s'y adjoindre, celui de Dijon, créé en 1731, celui de Saint-Claude, établi en 1742 par sécularisation de l'Abbaye du lieu, celui de Chambéry, créé en 1779, et enfin celui de Moulins, créé en 1787.
Avec la Révolution Française, les choses sont bouleversées. L’Archevêque et le Chapitre perdent leurs pouvoirs politiques. Puis, avec la "Constitution civile du Clergé" l’ancienne carte ecclésiastique est abolie, chaque département devenant le siège d’un Diocèse, avec des Evêques élus par les assemblées départementales. La crise provoquée par cette loi sera majeure, de nombreux Prêtres et Evêques "réfractaires" sont arrêtés ou contraints à l’exil et de nouveaux Evêques "constitutionnels" nommés à leur place. Le Diocèse de Lyon devient Diocèse du Rhône-et-Loire, puis après la division du département du Diocèse du Rhône, avec rang métropolitain, sous le titre de Métropole du Sud-Est, et couvrant les départements du Rhône-et-Loire (puis du Rhône et de la Loire), du Puy-de-Dôme, du Cantal, de la Haute-Loire, de l’Ardèche, de l’Isère, de l’Ain et de la Saône-et-Loire
Il faudra attendre la signature du Concordat de 1801 pour que la situation s’apaise.
Au titre de cet accord, les Evêques "constitutionnels" sont démis, tandis que le Pape demande en parallèle aux anciens Evêques "réfractaires" encore vivants leur démission formelle. De nouveaux prélats "concordataires" sont proposés par le Premier Consul (et bientôt Empereur) au Pape qui ensuite les nomme formellement.
La Révolution n’a pas pour autant détruit l’importance spirituelle de Lyon, et justement dans le cadre du Concordat, Bonaparte réserve l’important Archevêché de Lyon à son oncle Joseph Fesch.
Lyon conserve son rang métropolitain, avec maintenant pour suffragants, les Diocèses de Chambéry, Grenoble, Mende et Valence.
A la Restauration, le nouveau concordat de 1822, modifie la province métropolitaine de Lyon, en lui accordant pour suffragants les Diocèses d'Autun, de Saint-Claude, de Dijon, de Grenoble et de Langres. Simultanément, l’Archevêque de Lyon adjoint à son titre celui de l’Archevêché supprimé de Vienne.
De son côté, le Cardinal Fesch est contraint à un exil qui le conduira à terminer sa vie à Rome, loin de toute activité politique. Toutefois, demeurant toujours Archevêque de Lyon en titre, son Diocèse sera en conséquence et jusqu’en 1839 dirigé par des Administrateurs apostoliques, Archevêques responsables d’un autre Diocèse, chargés d’assurer sans en porter le titre, l'administration religieuse et temporelle du diocèse et de la province métropolitaine.
De cette époque débute la baisse de l’influence politique des Archevêques lyonnais, qui vont progressivement se recentrer sur leur mission pastorale, y compris même lors de la fameuse révolte des canuts de 1831, où l’Archevêque (Administrateur apostolique) de Pins, dont les opinions légitimistes il est vrai connues et reconnues, ne l’incitaient évidemment pas à soutenir le gouvernement orléaniste, plaça son action sur un strict plan religieux et social, sans prendre parti politiquement et publiquement pour un camp ou l’autre.
Avec l’avènement de la République en 1871 et la montée de l’anticléricalisme d’Etat, la situation se tendra un peu, toutefois, Lyon demeure moins réceptive que d’autres à la dialectique républicaine, de sorte que même la crise de 1905, et son point d’orgue, la loi de Séparation de l’Eglise et de l’Etat n’y entrainent pas de crise aussi aiguë qu’en d’autres lieux du pays.
L’Archevêque de Lyon est devenu un pasteur, qui, sans doute plus tôt que d’autres, s’est éloigné de l’essentiel des considérations de politique nationale, pour se recentrer sur les dimensions sociales et spirituelles de son ministère. Le meilleur exemple que nous pouvons donner à ce constat réside certainement dans l’activité du Cardinal Gerlier durant la seconde guerre mondiale. En 1942, il fait lire dans toutes les églises de sa province une lettre restée fameuse sur les "limites des droits de l’Etat" et organise dans les paroisses sous son autorité, à travers les écoles catholiques, les séminaires, les monastères, les abbayes et les églises de véritables filières de protection et de sauvetage des juifs, action qui lui vaudra en 1980, à titre posthume, la distinction de "Justes parmi les Nations" accordé par le Mémorial de Yad Vashem.
Sur le plan de l'organisation, la grande refonte de la carte ecclésiastique française de 2002, modifie la province issue de 1822. L'Archevêché de Diocèse de Lyon et Vienne reçoit pour suffragants les Diocèses d'Annecy, de Belley-Ars, de Chambéry, Maurienne et Tarentaise, de Grenoble, de Saint-Etienne, de Valence et de Viviers.
Enfin en 2006, Lyon retrouve son intitulé originel de Diocèse de Lyon, tandis que le titre de Vienne est repris par l'Evêque de Grenoble.
Archidiocèse de Lyon
Anniversaire de la Princesse Hélène d'Orléans
Aujourd'hui 17 septembre 2013, 79e anniversaire de SAR la Princesse Hèlène d'Orléans, Princesse de France, Comtesse douairière de Limbourg-Stirum.
Hèlène d'Orléans
Princes et Princesses d'Orange - Guillaume (Willem) III de Nassau
Guillaume (Willem) III de Nassau est le fils de Guillaume (Willem) II de Nassau et de Marie Henriette (Mary Henrietta) Stuart.
Louis XIV occupe le territoire de la Principauté d'Orange à l'occasion de ses guerres contre le Stadhouder Guillaume III. Au décès sans héritier direct de Guillaume III, le Roi de France en profite pour revendiquer l'annexion et en obtient finalement la confirmation par le Traité d'Utrecht de 1713.
Le titre de Prince d'Orange porté depuis par les Stadhouders est dès lors purement nominal et dépourvu de souveraineté sur le Principauté.
Le Roi de Prusse revendiqua également l'héritage de Guillaume III, auquel il dû lui aussi renoncer après le Traité d'Utrecht, tout en continuant de porter nominalement le titre de Prince d'Orange.
Enfin, le Prince de Conti reçoit la Principauté à titre d'apanage, sans le titre princier, lequel est nominalement accordé par Louis XIV à Louis de Mailly, Marquis de Nesle, dont les héritiers conservent légalement le droit d'usage du titre de Prince d'Orange, sans jamais en avoir possédé la souveraineté.
Louis XIV occupe le territoire de la Principauté d'Orange à l'occasion de ses guerres contre le Stadhouder Guillaume III. Au décès sans héritier direct de Guillaume III, le Roi de France en profite pour revendiquer l'annexion et en obtient finalement la confirmation par le Traité d'Utrecht de 1713.
Le titre de Prince d'Orange porté depuis par les Stadhouders est dès lors purement nominal et dépourvu de souveraineté sur le Principauté.
Le Roi de Prusse revendiqua également l'héritage de Guillaume III, auquel il dû lui aussi renoncer après le Traité d'Utrecht, tout en continuant de porter nominalement le titre de Prince d'Orange.
Enfin, le Prince de Conti reçoit la Principauté à titre d'apanage, sans le titre princier, lequel est nominalement accordé par Louis XIV à Louis de Mailly, Marquis de Nesle, dont les héritiers conservent légalement le droit d'usage du titre de Prince d'Orange, sans jamais en avoir possédé la souveraineté.
Guillaume (Willem) III de Nassau
(La Haye, 4 novembre 1650 - Londres, 8 mars 1702)
Prince Guillaume III d'Orange (1650),
Marquis de Veere, de Vlissingen; Comte de Nassau-Dillenbourg, de Buren, de Leerdam, de Katzenelenbogen, de Vianden; Vicomte d'Anvers; Baron d'Aggeris, de Bréda, de Cranendonck, de Cuijk, de Daesburg, d'Eindhoven, de Grave, de Lek, d'IJsselstein, de Diest, de Grimbergen, d'Herstal, de Warneton, de Beilstein, de Bentheim-Lingen, de Moers, d'Arlay, de Nozeroy, Seigneur de Baarn, de Bredevoort, de Dasbourg, de Geertruidenberg, d'Hooge en Lage Zwaluwe, de Klundert, de Loo, de Montfort, de Naaldwijk, de Niervaart, de Polanen, de Steenbergen, de Sint-Maartensdijk, de Soest, de Ter d'Eem, de Turnhout, de Willemstad, de Zevenbergen, de Bütgenbach, de Saint-Vith, de Besançon
Marquis de Veere, de Vlissingen; Comte de Nassau-Dillenbourg, de Buren, de Leerdam, de Katzenelenbogen, de Vianden; Vicomte d'Anvers; Baron d'Aggeris, de Bréda, de Cranendonck, de Cuijk, de Daesburg, d'Eindhoven, de Grave, de Lek, d'IJsselstein, de Diest, de Grimbergen, d'Herstal, de Warneton, de Beilstein, de Bentheim-Lingen, de Moers, d'Arlay, de Nozeroy, Seigneur de Baarn, de Bredevoort, de Dasbourg, de Geertruidenberg, d'Hooge en Lage Zwaluwe, de Klundert, de Loo, de Montfort, de Naaldwijk, de Niervaart, de Polanen, de Steenbergen, de Sint-Maartensdijk, de Soest, de Ter d'Eem, de Turnhout, de Willemstad, de Zevenbergen, de Bütgenbach, de Saint-Vith, de Besançon
Stadhouder de Hollande, Zélande, Utrecht, Gueldre et Overijssel (1672)
Roi Guillaume III d'Angleterre et d'Irlande (1689 - conjointement avec son épouse av.1694)
Roi Guillaume II d'Ecosse (1689 - en union personnelle, conjointement avec son épouse av.1694)
Reine d'Ecosse (1689 - en union personnelle, conjointement avec son époux)
Princesse consort d'Orange (1677)
Il s'est marié avec :
(1677) Marie (Mary) II Stuart
Marie (Mary) II Stuart
(Londres, 30 avril 1662 - Londres, 28 décembre 1694)
Princesse d'Angleterre et d'Ecosse
Reine d'Angleterre et d'Irlande (1689 - conjointement avec son époux)Reine d'Ecosse (1689 - en union personnelle, conjointement avec son époux)
Princesse consort d'Orange (1677)
Princes et Princesses d'Orange - Guillaume (Willem) II de Nassau
Guillaume (Willem) II de Nassau est le fils de Frédéric-Henri (Frederik Hendrik) de Nassau et d'Amélie (Amalia) de Solms.
Guillaume (Willem) II de Nassau
(La Haye, 27 mai 1626 - La Haye, 6 novembre 1650)
Prince d'Orange (1647)
Marquis de Veere, de Vlissingen, Comte de Nassau-Dillenbourg, de Buren, de Leerdam, de Katzenelenbogen, de Vianden, Vicomte d'Anvers, Baron d'Aggeris, de Bréda, de Cranendonck, de Cuijk, de Daesbourg, d'Eindhoven, de Grave, de Lek, d'IJsselstein, de Diest, de Grimbergen, d'Herstal, de Warneton, de Beilstein, de Bentheim-Lingen, de Moers, d'Arlay, de Nozeroy, Seigneur de Dasborg, de Geertruidenberg, d'Hooge en Lage Zwaluwe, de Klundert, de Montfort, de Naaldwijk, de Niervaart, de Polanen, de Steenbergen, de Sint-Maartensdijk, de Turnhout, de Willemstad, de Zevenbergen, de Bütgenbach, de Saint-Vith, de Besançon
Stadhouder de Hollande (1647), de Zélande (1647), d'Utrecht (1647), de Gueldre (1647), d'Overijssel (1647), de Groningue (1647), de Drenthe (1647)
Il s'est marié avec :
(1641) Marie Henriette (Mary Henrietta) Stuart
Marie Henriette (Mary Henrietta) Stuart
(Londres, 4 novembre 1631 - Londres, 24 décembre 1660)
Princesse d'Angleterre, d'Irlande et d'Ecosse
Princesse consort d'Orange (1647),
puis Princesse douairière d'Orange (1650)
Princes et Princesses d'Orange - Frédéric-Henri (Frederik Hendrik) de Nassau
Frédéric-Henri (Frederik Hendrik) de Nassau est le fils de Guillaume (Willem) Ier le Taciturne de Nassau et de Louise de Coligny. Il est le demi-frère de Philippe-Guillaume (Filips Willem) de Nassau et de Maurice (Maurits) de Nassau.
Frédéric-Henri (Frederik Hendrik) de Nassau
(Delft, 29 janvier 1584 - La Haye, 14 mars 1647)
Prince d'Orange (1625)
Marquis de Veere, de Vlissingen, Comte de Nassau-Dillenbourg, de Buren, de Leerdam, de Katzenelenbogen, de Vianden; Vicomte d'Anvers; Baron d'Aggeris, de Bréda, de Cranendonck, de Cuijk, de Daesburg, d'Eindhoven, de Grave, de Lek, d'IJsselstein, de Diest, de Grimbergen, d'Herstal, de Warneton, de Beilstein, de Bentheim-Lingen, de Moers, d'Arlay, de Nozeroy; Seigneur de Dasbourg, de Geertruidenberg, d'Hooge en Lage Zwaluwe, de Klundert, de Montfort, de Naaldwijk, de Niervaart, de Polanen, de Steenbergen, de Sint-Maartensdijk, de Willemstad, de Bütgenbach, de Saint-Vith, de Besançon
Stadhouder de Hollande, de Zélande, d'Utrecht, de Gueldre, d'Overijssel
Il s'est marié avec :
(1625) Amélie (Amalia) de Solms
Amélie (Amalia) de Solms
(Braunfels, 31 Août 1602 - La Haye, 8 Septembre 1675)
Comtesse de Solms-Braunfels
Princesse consort d'Orange (1625),
puis Princesse douairière d'Orange (1647)
Princes et Princesses d'Orange - Maurice (Maurits) de Nassau
Maurice (Maurits) de Nassau est le fils de Guillaume (Willem) Ier le Taciturne de Nassau et d'Anne (Anna) Wettin. Il est le demi-frère de Philippe-Guillaume (Filips Willem) de Nassau et de Frédéric-Henri (Frederik Hendrik) de Nassau.
Maurice (Maurits) de Nassau
(Dillenbourg, 14 novembre 1567 - La Haye, 23 avril 1625)
Prince d'Orange (1618)
Marquis de Veere, de Vlissingen, Comte de Nassau-Dillenbourg, de Buren, de Leerdam, de Katzenelnbogen, de Vianden; Vicomte d'Anvers; Baron d'Aggeris, de Bréda, de Cranendonck, de Cuijk, de Daesburg, d'Eindhoven, de Grave, de Lek, d'IJsselstein, de Diest, de Grimbergen, d'Herstal, de Warneton, de Beilstein, de Bentheim-Lingen, de Moers, d'Arlay, de Nozeroy; Seigneur de Dasburg, de Geertruidenberg, d'Hooge en Lage Zwaluwe, de Klundert, de Montfort, de Naaldwijk, de Niervaart, de Polanen, de Steenbergen, de Sint-Maartensdijk, de Willemstad, de Bütgenbach, de Saint-Vith, de Besançon
Stadhouder de Hollande, de Zélande, d'Utrecht, de Gueldre, d'Overijssel, de Groningue
Princes et Princesses d'Orange - Philippe-Guillaume (Filips Willem) de Nassau
Philippe-Guillaume (Filips Willem) de Nassau est le fils de Guillaume (Willem) Ier le Taciturne de Nassau et d'Anne (Anna) d'Egmont. Il est le demi-frère de Maurice (Maurits) de Nassau et de Frédéric-Henri (Frederik Hendrik) de Nassau.
Philippe-Guillaume (Filips Willem) de Nassau
(Buren, 19 décembre 1554 - Bruxelles, 20 février 1618)
Prince d'Orange (1584)
Marquis de Veere, de Vlissingen, Comte de Nassau-Dillenburg, de Buren, de Leerdam, de Katzenelnbogen, de Vianden; Vicomte d'Anvers, Baron de Bréda, de Cranendonck, de Cuijk, d'Eindhoven, de Grave, d'IJsselstein, de Diest, d'Herstal, de Warneton, de Beilstein, d'Arlay, de Nozeroy; Seigneur de Dasburg, de Geertruidenberg, d'Hooge en Lage Zwaluwe, de Klundert, de Montfort, de Naaldwijk, de Niervaart, de Polanen, de Steenbergen, de Sint-Maartensdijk, de Willemstad, de Bütgenbach, de Saint-Vith, de Besançon
Il s'est marié avec :
(1606) Eléonore de Bourbon
Eléonore de Bourbon
(30 avril 1587 - 20 janvier 1619)
Princesse consort d'Orange (1606)
Princes et Princesses d'Orange - Guillaume (Willem) Ier le Taciturne de Nassau
Guillaume (Willem) Ier le Taciturne de Nassau est le cousin germain de René de Chalon. Par testament, il hérite de la Principauté d'Orange, à cette occasion il reprend les armoiries de la Maison de Chalon, mais au contraire de son cousin, conserve son nom.
Guillaume (Willem) Ier le Taciturne de Nassau
(Dillenbourg, 24 avril 1533 - Prinsenhof de Delft, 10 juillet 1584)
Prince d'Orange (1545)
Marquis de Veere, de Vlissingen, Comte de Nassau-Dillenburg, de Katzenelnbogen, de Vianden; Vicomte d'Anvers; Baron de Bréda, de Cuijk, de Grave, de Diest, d'Herstal, de Warneton, de Beilstein, d'Arlay, de Nozeroy; Seigneur de Dasburg, de Geertruidenberg, d'Hooge en Lage, de Klundert, de Montfort, de Naaldwijk, de Niervaart, de Polanen, de Steenbergen, de Willemstad, de Bütgenbach, de Saint-Vith, de Besançon
Stadhouder de Hollande, de Zélande, d'Utrecht, de Frise
Il s'est marié quatre fois, avec :
(1 - 1551) Anne (Anna) d'Egmont
(2 - 1561) Anne (Anna) Wettin
(3 - 1575) Charlotte de Bourbon
(4 - 1583) Louise de Coligny
1 - Anne (Anna) d'Egmont
(Grave, mars 1533 - Bréda, 24 mars 1558)
Comtesse de Buren, de Lingen en Leerdam; Dame d'IJsselstein, de Borssele, de Grave, de Cranendonck, d'Eindhoven, de Jaarsveld, de Kortgene, de Sint-Maartensdijk
Princesse consort d'Orange (1551)
2 - Anne (Anna) Wettin
(Dresde, 23 décembre 1544 - Dresde, 18 décembre 1577)
Princesse de Saxe
Princesse consort d'Orange (1561)
3 - Charlotte de Bourbon
(1546 ou 1547 - Anvers, 5 mai 1582)
Abbesse de Notre-Dame-de-Jouarre (1565)
Princesse consort d'Orange (1575)
4 - Louise de Coligny
(Châtillon-sur-Loing, 23 septembre 1555 - Fontainebleau, 13 novembre 1620)
Dame consort de Téligny (1555), par son premier mariage,
puis Princesse consort d'Orange (1583),
puis Princesse douairière d'Orange (1584), par son second mariage
Princes et Princesses d'Orange - René de Chalon
René de Chalon est le neveu de Philibert de Chalon. Né René de Nassau, il relève le nom et les armes de Chalon à la mort de son oncle en même temps qu'il hérite de la Principauté d'Orange.
René de Nassau puis de Chalon
(Bréda, 5 février 1519 - Saint-Dizier, 15 juillet 1544)
Prince d'Orange (1530),
Comte de Nassau, de Vianden, Vicomte d'Anvers, Baron de Bréda, de Diest, de Herstal, de Warneton, de Beilstein, d'Arlay, de Nozeroy, Seigneur de Dasbourg, de Geertruidenberg, de Hooge en Lage Zwaluwe, de Klundert, de Montfort, de Naaldwijk, de Niervaart, de Polanen, de Steenbergen, de Bütgenbach, de Sankt Vith, de Besançon
Stadhouder de Hollande, de Zélande, d'Utrecht, de Gueldre
Comte de Nassau, de Vianden, Vicomte d'Anvers, Baron de Bréda, de Diest, de Herstal, de Warneton, de Beilstein, d'Arlay, de Nozeroy, Seigneur de Dasbourg, de Geertruidenberg, de Hooge en Lage Zwaluwe, de Klundert, de Montfort, de Naaldwijk, de Niervaart, de Polanen, de Steenbergen, de Bütgenbach, de Sankt Vith, de Besançon
Stadhouder de Hollande, de Zélande, d'Utrecht, de Gueldre
Il s'est marié avec :
(1540) Anne de Lorraine
Anne de Lorraine
(25 juillet 1522 - Diest, 15 mai 1568)
Princesse de Lorraine
Princesse consort d'Orange (1540)
Anniversaire de la Princesse Blanche d'Orléans
Aujourd'hui 10 septembre 2013, 51e anniversaire de la Princesse Blanche d'Orléans, Mademoiselle de Valois.
Blanche d'Orléans
Princes et Princesses d'Orange - Philibert de Chalon
Philibert de Chalon est le fils de Jean II de Chalon et de Philiberte de Luxembourg.
Philibert de Chalon
(Lons-le-Saunier, 18 mars 1502 - Gavinana, 3 août 1530)
Prince d'Orange (1502)
Comte de Tonnerre, de Charny, de Penthièvre; Vicomte de Besançon; Seigneur d'Arlay, de Nozeroy, de Rougemont, d'Orgelet, de Montfaucon
Prince de Melfi, Duc de Gravina
Prince de Melfi, Duc de Gravina
Vice-Roi de Naples
Lieutenant-Général de l'armée impériale
Lieutenant-Général de l'armée impériale
Princes et Princesses d'Orange - Jean II de Chalon
Jean II de Chalon est le fils de Guillaume II de Chalon et de Catherine de Montfort.
Jean II de Chalon
(1443 - Lons-le-Saunier, 8 avril 1502)
Prince d'Orange (1475),
Vicomte de Besançon, Seigneur d'Arlay, de Nozeroy, de Montfort, d'Arbois, de Bletterans,
Vicomte d'Auxonne, de Cuiseaux, de Varennes-Saint-Sauveur, de Beaurepaire-en-Bresse, Seigneur de Lamballe, de Moncontour, de Rhuys, de Lespine-Gaudin
Vicomte d'Auxonne, de Cuiseaux, de Varennes-Saint-Sauveur, de Beaurepaire-en-Bresse, Seigneur de Lamballe, de Moncontour, de Rhuys, de Lespine-Gaudin
Princes et Princesses d'Orange - Guillaume II de Chalon
Guillaume II de Chalon est le fils de Louis Ier de Chalon et de Jeanne de Montfaucon.
Guillaume II de Chalon
(1415 - 1475)
Prince d'Orange (1463),
Princes et Princesses d'Orange - Louis Ier de Chalon
Louis Ier de Chalon est le fils de Jean III de Chalon et de Marie des Baux.
Louis Ier de Chalon
(1390 - 1463)
Prince d'Orange (1417),
Seigneur d'Arlay, d'Arguel, d'Orbe, d'Echelens
Il s'est marié deux fois, avec :
(1 - 1412) Jeanne de Montfaucon
(2 - 1446) Eléonore d'Armagnac
1 - Jeanne de Montfaucon
( ? - ? )
Dame de Montfaucon, de Montbéliard
Princesse consort d'Orange (1417)
2 - Eléonore d'Armagnac
(1423 - 1456)
Princesse consort d'Orange (1446)
Princes et Princesses d'Orange - Marie des Baux
Marie des Baux est la fille de Raymond V des Baux et de Jeanne de Genève. En l'absence d'héritier masculin, Marie hérite de la Principauté d'Orange qu'elle apportera ainsi par son mariage à la Maison de Chalon d'Arlay.
Marie des Baux
(? - 1417)
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